Le 26 février 2021, je prêtais serment à la Cour d’appel de Rennes, d’exercer le métier d’avocat avec « Dignité, conscience, indépendance, probité et humanité », bien décidé à développer mon cabinet de conseil en droit des affaires, baptisé Tnjlex. Un an plus tard, il est l’heure de faire un premier bilan !
– La mise en place du cabinet
Bien sûr, tout n’a pas été facile. Les premiers mois sont même particulièrement stressants, principalement en raison de la crainte d’avoir fait les mauvais choix, de ne pas y arriver. Les clients peinent à arriver et les charges – bien qu’elles soient encore limitées la première année – doivent malgré tout être honorées. Il faut dans le même temps comprendre sur le terrain le fonctionnement de la profession, identifier et connaître l’ensemble des interlocuteurs institutionnels : Urssaf, CNBF, le Conseil de l’Ordre, etc. J’ai toujours été en contact avec du personnel et des confrères disposés à m’aider et à répondre à mes interrogations.
Quoi qu’on en dise, et bien qu’il exerce une activité intellectuelle, libérale et soumise à une déontologie spécifique, l’avocat est bien un chef d’entreprise : il faut, dès les premiers jours, s’interroger sur la rentabilité du cabinet (au minimum calculer et identifier ses charges pour savoir combien facturer par semaine ou par mois pour les assumer). Les questions s’accumulent : combien de dossiers faut-il rentrer pour honorer ses frais ? Combien en faut-il pour dégager les premiers bénéfices ? A partir de quand est-il possible d’en tirer des revenus ? Comment investir ensuite l’éventuel excédent dans de nouveaux outils pour optimiser la gestion du cabinet, etc. ?
En parallèle, il faut aussi mettre en place un ensemble d’outils indispensables (parfois obligatoires) pour gérer la relation-clients et maîtriser la gestion du cabinet : devis, conventions d’honoraires, factures, comptabilité, planning, etc. Il faut encore mettre au point et définir une « politique tarifaire ». D’ailleurs, je vous informe que tout prochainement, je mettrais en place un système d’abonnement, qui correspond au besoin de nombreux clients (A suivre !).
Il a fallu également réfléchir à l’identité du cabinet : trouver un logo, créer un site web, exister sur les réseaux sociaux, produire du contenu…Tout n’est pas encore parfait, il y a encore du travail, notamment pour renforcer mon réseau, mais aussi pour identifier les valeurs du cabinet et continuer à se démarquer !
Tout cela est un peu fastidieux, cela prend du temps, et cela ne paye pas tout de suite. Mais c’est un véritablement investissement qui n’est jamais perdu. Et puis, quoi de mieux que d’être confronté à ces questions en qualité d’indépendant quand on prétend accompagner les entreprises ?
– L’arrivée des premiers clients
Et puis à force d’y croire et avec un peu de travail, vient l’heure des premiers clients, des premiers rendez-vous et des premières consultations, généralement issues d’un premier cercle de proches, famille ou amis.
Par la suite, le bouche à oreille se met en place. Le référencement web, la présence sur les réseaux sociaux ou d’autres plateformes incontournables (Google business ; Pages Jaunes ; LinkedIn ; Twitter ; Facebook ; avocat.fr ; consultation gratuites à l’Ordre ; partenariat avec des legaltechs ; etc.) font leur office : ce sont des premiers clients qui sélectionnent le cabinet en faisant leur recherche et prennent directement contact avec moi !
En une année, j’ai eu le plaisir d’accompagner près d’une trentaine de clients pour des questions très variées, parfois très simples, parfois beaucoup plus complexes, dont voici un petit florilège : conflit de voisinage ; fiscalité de SCI ; CGV pour une plateforme web ; contrat international de fourniture de marchandises ; statuts de sociétés et pactes d’associés ; conseils à des créateurs d’entreprise ; analyse des possibilités de reprise d’une entreprise en LBO ; restructuration d’une association ; gestion de conflits entre associés ; mise en oeuvre d’une réversibilité de site web ; préparation d’un projet de cession d’actions concomitante à une levée de fonds ; audit de contrats et de baux commerciaux ; conseils en droit des marques …
J’ai eu le plaisir de découvrir une clientèle variée : particuliers, auto-entrepreneurs, créateurs d’entreprise, associés et dirigeants ! Certains clients étaient seulement de passage et n’avaient besoin de conseils ou d’actes que de manière très ponctuelle. D’autres se sont engagés avec moi dans une véritable relation de « business partner » et nous avons vocation à travailler sur le long terme !
– Et demain ?
Bref, les perspectives sont particulièrement enthousiasmantes. Je vais travailler encore plus pour développer le cabinet et la marque « Tnjlex », au service des entreprises pour toutes les questions de droit des affaires, droit des sociétés, droit du numérique et droit de la propriété industrielle ! Contactez-moi dès à présent en cliquant sur ce bouton !